Les têtes de ligne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une tête de ligne est un élément à part entière de la ligne. Elle est de plus en plus utilisée dans la réalisation de nos montages et parfois s’avère tout simplement indispensable. Que ce soit pour la protection de la partie terminale, pour augmenter la discrétion, ou pour gagner en distance au lancer, en fait, rares sont les conditions qui ne nécessitent pas l’utilisation de ce précieux outil.
Les têtes de ligne
Une tête de ligne est un élément à part entière de la ligne. Elle est de plus en plus utilisée dans la réalisation de nos montages et parfois s’avère tout simplement indispensable. Que ce soit pour la protection de la partie terminale, pour augmenter la discrétion, ou pour gagner en distance au lancer, en fait, rares sont les conditions qui ne nécessitent pas l’utilisation de ce précieux outil.
De quoi s’agit-il et pourquoi ?
Une tête de ligne est un élément supplémentaire qui est ajouté au corps de ligne dans le but d’améliorer ses performances globales. Ce matériau possède des caractéristiques très précises afin de faire face à une situation particulière. En effet, il est assez rare de pêcher la carpe en pleine eau, avec des poissons peu méfiants et se laissant ramener assez aisément.
Bien souvent, nous sommes amenés à chercher « Dame Carpe » dans ses zones d’alimentation ou tout simplement de confort. Ainsi, des arbres morts, des herbiers, des frondaisons encombrées sont autant de spots que nous pratiquons régulièrement. De plus en plus de secteurs sont confrontés à une forte pression de pêche. La clarté des eaux n’aidant pas les choses, il devient impératif de rendre ses montages les plus discrets. Dans le cas de pêches à de longues distances, chaque élément de la ligne doit être optimisé afin d’obtenir un rendement optimal dans le but ultime de gagner les quelques précieux mètres nécessaires, afin d’atteindre les futures captures. Enfin, à noter que les têtes de ligne ont un effet antitangle non négligeable, ce qui permet de se passer de nos chers anti-emmêleurs si peu discrets !
Quelle matière employer
Le nylon est le matériau le plus employé. Ceci est dû à son coût relativement faible et à sa résistance bien souvent suffisante. Il possède une bonne solidité à l’abrasion à partir du moment où l’on utilise des diamètres supérieurs à 45 %. Son élasticité moyenne ne lui permet pas d’obtenir des lancers optimisés et sa discrétion peut varier en fonction de sa couleur.
La tresse peut représenter un investissement à l’achat mais de par son coefficient d’extensibilité quasi nul, elle est un précieux allié pour les pêches à de longues distances comme en enduro. Sa résistance linéaire est très importante et autorise l’usage de diamètres fins. En revanche, la tresse ne possède pas une bonne résistance à l’abrasion et ne convient donc pas dans le cas de pêches dans des secteurs abritant des obstacles tranchants, tels que roches abrasives et autres dreissenes.
Le fluorocarbone est, quant à lui, très intéressant : son avantage principal étant son invisibilité, il est particulièrement recommandé pour la pratique en eaux cristallines, où les poissons sont méfiants. Son élasticité est faible, permettant des distances au lancer supérieures au nylon,
sa résistance à l’abrasion est excellente. En revanche, sa résistance linéaire est faible et il convient donc d’utiliser des diamètres supérieurs à 50 %. Cette matière étant plus raide et malgré sa densité supérieure à celle de l’eau, elle ne se plaque pas correctement sur le fond et son coût élevé n’en fait pas un matériau parfait.
Ce qui nous ramène au lead‑core qui, de par sa densité et sa souplesse très importante, permet de mieux plaquer la ligne contre le fond, ce qui rend le montage assez discret. Il possède une résistance linéaire et à l’abrasion très importante, ce qui en fait une tête de ligne de premier
choix. Mais son prix prohibitif ne permet pas d’utiliser de grandes longueurs. La liaison avec le corps de ligne génère bien souvent un noeud de section importante qui ne circule pas correctement dans les anneaux, il n’est donc pas conseillé de l’utiliser comme tête de ligne à vocation de lancer.
Arrachés et tête de ligne
Dans le cas des monofilaments, on utilise des longueurs comprises entre 4 m, pour les « arrachés » afin de ne pas casser au lancer lorsque l’on utilise des corps de ligne assez fins, et 10 m, pour réaliser des têtes de ligne antiabrasion. Les diamètres utilisés seront en fonction soit de la puissance des lancers, soit du degré d’encombrement-abrasion du secteur pêché. À savoir que dans des cas extrêmes, il est parfois indispensable d’utiliser des épaisseurs supérieures à 100 %.
Concernant les tresses, étant donné qu’elles sont généralement utilisées pour les lancers appuyés, des longueurs légèrement supérieures à celles des cannes employées sont largement suffisantes (4 à 4,5 m). En revanche, une tresse peut être utilisée comme tête de ligne pour pêcher dans les herbiers. Sa faible section permet une découpe aisée des tiges tendres des végétaux. Dans ce cas, il est préférable d’opter pour une longueur de 8 à 10 m.
Enfin, le lead‑core ne doit pas être utilisé pour des longueurs supérieures à 1,5 m. En effet, il devient difficile d’effectuer correctement des lancers avec des longueurs plus importantes, l’effet de plaquage et de discrétion ne sera pas supérieur et cela représenterait un coût considérable.
Les dangers des têtes de ligne
Malgré le fait que les têtes de ligne rendent de gros services, il est important de les utiliser intelligemment et de les adapter aux conditions rencontrées. Ceci pour deux raisons : la première étant la sécurité du poisson. Il est impératif d’utiliser des bas de ligne dont la résistance est nettement inférieure à la tête de ligne, mais aussi au corps de ligne. Ceci tout simplement dans le but de permettre au poisson de se débarrasser d’une ligne rompue ou prise dans un obstacle, en cassant le bas de ligne. La deuxième raison étant la pollution générée par ce type de matériaux. Dans les sites riches en obstacles, où les casses sont malheureusement fréquentes, on ne compte plus le nombre de « cordages » pendus aux arbres immergés et aux diverses souches. Ils représentent ainsi de nouveaux dangers pouvant à leur tour provoquer la perte d’un poisson.
De quoi s’agit-il et pourquoi ?
Une tête de ligne est un élément supplémentaire qui est ajouté au corps de ligne dans le but d’améliorer ses performances globales. Ce matériau possède des caractéristiques très précises afin de faire face à une situation particulière. En effet, il est assez rare de pêcher la carpe en pleine eau, avec des poissons peu méfiants et se laissant ramener assez aisément.
Bien souvent, nous sommes amenés à chercher « Dame Carpe » dans ses zones d’alimentation ou tout simplement de confort. Ainsi, des arbres morts, des herbiers, des frondaisons encombrées sont autant de spots que nous pratiquons régulièrement. De plus en plus de secteurs sont confrontés à une forte pression de pêche. La clarté des eaux n’aidant pas les choses, il devient impératif de rendre ses montages les plus discrets. Dans le cas de pêches à de longues distances, chaque élément de la ligne doit être optimisé afin d’obtenir un rendement optimal dans le but ultime de gagner les quelques précieux mètres nécessaires, afin d’atteindre les futures captures. Enfin, à noter que les têtes de ligne ont un effet antitangle non négligeable, ce qui permet de se passer de nos chers anti-emmêleurs si peu discrets !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quelle matière employer
Le nylon est le matériau le plus employé. Ceci est dû à son coût relativement faible et à sa résistance bien souvent suffisante. Il possède une bonne solidité à l’abrasion à partir du moment où l’on utilise des diamètres supérieurs à 45 %. Son élasticité moyenne ne lui permet pas d’obtenir des lancers optimisés et sa discrétion peut varier en fonction de sa couleur.
La tresse peut représenter un investissement à l’achat mais de par son coefficient d’extensibilité quasi nul, elle est un précieux allié pour les pêches à de longues distances comme en enduro. Sa résistance linéaire est très importante et autorise l’usage de diamètres fins. En revanche, la tresse ne possède pas une bonne résistance à l’abrasion et ne convient donc pas dans le cas de pêches dans des secteurs abritant des obstacles tranchants, tels que roches abrasives et autres dreissenes.
Le fluorocarbone est, quant à lui, très intéressant : son avantage principal étant son invisibilité, il est particulièrement recommandé pour la pratique en eaux cristallines, où les poissons sont méfiants. Son élasticité est faible, permettant des distances au lancer supérieures au nylon,
sa résistance à l’abrasion est excellente. En revanche, sa résistance linéaire est faible et il convient donc d’utiliser des diamètres supérieurs à 50 %. Cette matière étant plus raide et malgré sa densité supérieure à celle de l’eau, elle ne se plaque pas correctement sur le fond et son coût élevé n’en fait pas un matériau parfait.
Ce qui nous ramène au lead‑core qui, de par sa densité et sa souplesse très importante, permet de mieux plaquer la ligne contre le fond, ce qui rend le montage assez discret. Il possède une résistance linéaire et à l’abrasion très importante, ce qui en fait une tête de ligne de premier
choix. Mais son prix prohibitif ne permet pas d’utiliser de grandes longueurs. La liaison avec le corps de ligne génère bien souvent un noeud de section importante qui ne circule pas correctement dans les anneaux, il n’est donc pas conseillé de l’utiliser comme tête de ligne à vocation de lancer.
Arrachés et tête de ligne
Dans le cas des monofilaments, on utilise des longueurs comprises entre 4 m, pour les « arrachés » afin de ne pas casser au lancer lorsque l’on utilise des corps de ligne assez fins, et 10 m, pour réaliser des têtes de ligne antiabrasion. Les diamètres utilisés seront en fonction soit de la puissance des lancers, soit du degré d’encombrement-abrasion du secteur pêché. À savoir que dans des cas extrêmes, il est parfois indispensable d’utiliser des épaisseurs supérieures à 100 %.
Concernant les tresses, étant donné qu’elles sont généralement utilisées pour les lancers appuyés, des longueurs légèrement supérieures à celles des cannes employées sont largement suffisantes (4 à 4,5 m). En revanche, une tresse peut être utilisée comme tête de ligne pour pêcher dans les herbiers. Sa faible section permet une découpe aisée des tiges tendres des végétaux. Dans ce cas, il est préférable d’opter pour une longueur de 8 à 10 m.
Enfin, le lead‑core ne doit pas être utilisé pour des longueurs supérieures à 1,5 m. En effet, il devient difficile d’effectuer correctement des lancers avec des longueurs plus importantes, l’effet de plaquage et de discrétion ne sera pas supérieur et cela représenterait un coût considérable.
Les dangers des têtes de ligne
Malgré le fait que les têtes de ligne rendent de gros services, il est important de les utiliser intelligemment et de les adapter aux conditions rencontrées. Ceci pour deux raisons : la première étant la sécurité du poisson. Il est impératif d’utiliser des bas de ligne dont la résistance est nettement inférieure à la tête de ligne, mais aussi au corps de ligne. Ceci tout simplement dans le but de permettre au poisson de se débarrasser d’une ligne rompue ou prise dans un obstacle, en cassant le bas de ligne. La deuxième raison étant la pollution générée par ce type de matériaux. Dans les sites riches en obstacles, où les casses sont malheureusement fréquentes, on ne compte plus le nombre de « cordages » pendus aux arbres immergés et aux diverses souches. Ils représentent ainsi de nouveaux dangers pouvant à leur tour provoquer la perte d’un poisson.
Sujet: têtes de lignes 
à toi !!!!!!
Moi j'utilise la tête de ligne ESP fuselée, départ 36% et arrivée 66% et 13m de long sur mes bobines nylons, sur les bobines tresses c'est du Lead core.