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 la suite 7 et 8 fin

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phil94
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phil94


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MessageSujet: la suite 7 et 8 fin   la suite 7 et 8 fin EmptySam 16 Fév - 10:44

Astuces

Quelques " combines "...


Nous avons passé en revue le matériel, les plombées, les différents types de flotteurs... Avant d'en terminer avec ces derniers, je voudrais vous faire profiter de quelques « combines » les concernant.

Etalonnage des flotteurs

Pour savoir à peu de chose près le poids supporté par mes flotteurs, je les teste à l'avance en les plombant comme on le fait avec une ligne ordinaire, dans un récipient quelconque (mais suffisamment haut) rempli d'eau : une bouteille plastique par exemple. En prenant comme référence une taille donnée de plomb, AA ou BB mais toujours la même,je constate ainsi que tel flotteur supporte par exemple trois plombs AA plus un ou deux petits plombs supplémentaires. Je marque alors le flotteur de trois petits points blancs (à la peinture). Tous les flotteurs sont ainsi marqués de sorte qu'en arrivant au bord de l'eau, je n'ai pas besoin de « tâtonner » et je sais d'un simple coup d'œil ce qu'à peu près le flotteur choisi supportera de plombs. Si vous êtes plus méticuleux, vous pouvez écrire sur le flotteur au très fin pinceau le poids supporté « trois plombs n° AA, un plomb n° 6, un plomb n° 8 » par exemple.

L'étalonnage de tous vos flotteurs vous demandera bien sûr quelques heures mais ce travail fait en début de saison le sera une fois pour toutes et vous fera gagner du temps par la suite .

Renforcement de la peinture

Les flotteurs du type «waggler » ont souvent tendance à s'écailler spécialement ceux dont l'antenne est en plume de paon sur laquelle la peinture tient mal. Pour éviter cet inconvénient, il suffit de passer sur la totalité du flotteur, entre le pouce et l'index, une mince couche de colle « Araldite ». Cela vous assurera une protection à toute épreuve.


Changement rapide

Etant donné que la ligne (flotteur, plombs) est montée directement sur le fil en provenance du moulinet, il est évident que, lorsqu'on veut changer de flotteur pour une raison quelconque en cours de pêche, il faut tout «démonter ».

Pour éviter cet inconvénient, j'ai cherché un système me permettant de changer de flotteur très rapidement. Et je l'ai trouvé... pour m'apercevoir que (quelque temps plus tard, il est vrai, ce qui flatte ma petite fierté !) les Anglais l'ont également découvert de leur côté.

Les grands esprits... Bref, il s'agit du procédé suivant : l'oeillet qui, habituellement, est ligaturé à la base du bouchon est, cette fois, collé dans un tube de plastique ou de caoutchouc (choisir de préférence du caoutchouc siliconé qui est imputrescible et ne se craquelé pas à la longue), et c'est dans ce tube qu'on enfile le flotteur. Celui-ci est doté à la base d'une petite quille en bois (bambou, rotin, etc.) qui s'insérera en forçant légèrement dans le tube. Tous mes flotteurs de type waggler sont munis de cette quille, toujours du même diamètre.

Le changement de flotteur se fait en un tournemain. Récemment, j'ai encore amélioré le système en remplaçant l'oeillet par un petit émerillon « baril » (la plus petite taille existante) ce qui réduit les emmêlages du flotteur avec les plombs et me paraît permettre un ferrage plus direct.

Bien entendu, le flotteur et son tube peuvent être employés en position fixe ou coulissante.

« Amortisseurs »

A propos de flotteur en position fixe maintenu en place entre deux plombs, j'ai constaté que ceux-ci ont tendance à se déplacer à force de lancer. J'ai découvert qu'on peut remédier à cet inconvénient en enfilant sur le fil entre la base du flotteur (l'œillet) et les plombs de part et d'autre deux petits morceaux de tube de caoutchouc (2 mm de long et 1 mm de diamètre intérieur) qui vont, en quelque sorte, servir d'amortisseurs.


Antennes interchangeables

Il est évident qu'à partir du moment où l'on pêche à 20 ou 30 mètres — parfois davantage — se pose un problème de visibilité du flotteur ou, au moins, du sommet de l'antenne.

Sachant que, selon l'éclairage,la luminosité, les ombres de la rive opposée, les contre-jours,voire la nature de l'eau, on voit mieux certaines
couleurs que d'autres,sachant que les conditions de visibilité peuvent se modifier en cours de pêche, j'ai prévu des antennes de différentes
couleurs :fluorescentes (rouges, oranges, jaunes) ou noires. Toutes ces antennes sont interchangeables, c'est-à-dire que, bruts, mes flotteurs ne comportent pas d'antenne du tout mais, enfilé et collé à l'intérieur de la partie supérieure, un petit tube de plastique (coulant de fil électrique) dans lequel j'enfile l'antenne choisie. La partie de l'antenne destinée à être enfilée doit évidemment être « standardisée ».
Citation Daniel MAURY

A suivre

Swing tip et quiver tip

Jusqu'à présent,je ne vous ai parlé que de la pêche à la ligne flottante.

Je ne voudrais pas, cependant, omettre d'évoquer une manière bien à eux qu'ont les Anglais de pêcher à la plombée.

Elle est particulière en ceci qu'au lieu de se fier aux mouvements du scion pour constater une touche éventuelle, ils ont recours à des « indicateurs de touches » d'une conception particulière et très sensibles.

Ils sont adaptables sur le scion des cannes « anglaises »: c'est la raison pour laquelle celles-ci sont munies en tête d'un anneau spécial comportant un pas de vis qui recevra l'extrémité du swingtip ou du quivertip (vis et pas de vis sont standardisés). Encore que je ne sois pas partisan d'utiliser des cannes de 3,60 m ou 4 m, de puissance assez faible (puisque destinées à la ligne flottante) pour pêcher à la plombée car celle-ci implique parfois l'emploi de lests lourds.

D'autant qu'il existe des cannes spécialement conçues pour la pêche au swingtip : elles mesurent environ 2,50 m à 2,70 m et possèdent une
action plutôt parabolique qui leur confère une certaine « réserve de puissance »,laquelle permet à la fois de lancer sans effort des poids de 20 ou 30 g et de maîtriser des poissons de bonne taille ferrés à plusieurs dizaines de mètres. Mais elles ont en même temps un scion assez souple pour autoriser l'emploi de bas de ligne fins.

Car les Britanniques n'hésitent pas, quand les circonstances l'exigent,à utiliser un 8 ou 10% pour pêcher à la plombée: dans ce cas-là, ils
recherchent essentiellement le gardon ou la brème, poissons qui mordent certes sur une esche soutenue par une ligne flottante mais qui,
quelquefois, mordent encore mieux sur une ligne à fond. Je crois que nous avons le tort, en France, d'associer systématiquement à une ligne plombée un gros fil et un gros hameçon : cela se justifie lorsqu'on recherche la carpe ou le barbeau mais, en revanche, c'est ignorer les possibilités qu'offre la pêche à la plombée pour les poissons de taille plus modeste. Or,j'ai pu maintes fois vérifier que, certains jours, les gardons, les brèmes et autres poissons moyens prennent beaucoup plus volontiers une esche immobile maintenue sur le fond. Parfois même, ils ne veulent pas autre chose et je me souviens de quelques captures surprenantes à la plombée — plusieurs dizaines de kilos — alors que, sur la même place, il n'y avait pas une touche à la ligne flottante. Etonnant mais vrai.

Reste, bien sûr, que les touches de petits poissons ne sont décelables que grâce aux indicateurs comme le swingtip ou le quivertip : un gardon ne «démarre » pas comme une carpe !

On peut considérer que le matériel-type pour ce type de pêche est le suivant:
— canne de 2,70 m,
— moulinet garni de 14%
— bas de ligne en 8, 10,12%, hameçons de 20, 18, 16,14,
— des supports, indispensables pour disposer la canne,
— des plombs de différents poids, de 5 à 30 g. De préférence des plombs tels que ceux qu'utilisent les Anglais : de forme poire, ils sont dotés d'un émerillon qui évite les vrillages (on peut facilement en bricoler soi-même en enfilant un émerillon dans le canal central d'une olive et en le sertissant à la pince).

Il faut noter que les Britanniques n'utilisent pas le même montage que nous pour leurs lignes à la plombée. La plupart du temps, l'olive est
montée sur une potence de 30 ou 40 cm reliée elle-même à la ligne par un nœud à une distance variant de 1 à 2 mètres au-dessus de l'hameçon.

Ce montage est beaucoup plus « sensible » dans la mesure où le poisson ne sent l'inertie du plomb qu'avec un certain retard... Souvent il ne la sent même pas du tout car il aura été ferré avant ! A condition,bien sûr, que le pêcheur soit attentif aux mouvements parfois très discrets de son indicateur.

Le swingtip

Il se présente comme une espèce de « balancier » comportant une partie souple et une autre rigide. Compte tenu de l'angle qu'il forme avec le fil, dès que celui-ci se déplace un tant soit peu, le mouvement est transmis et amplifié, signalant du même coup la touche.
Ce qui caractérise le swingtip, c'est son extrême sensibilité. Laquelle est la bienvenue quand les conditions sont bonnes — courant faible ou
nul, absence de vent — mais peut devenir, dans d'autres circonstances, un défaut : si le courant est vif et la « bise » soutenue, on ne
parvient plus à discerner les vraies touches des fausses. C'est dans ce cas qu'il faut faire entrer en scène le quivertip.

Le quivertip

C'est, en somme, un «mini-scion », très fin, le plus souvent en fibre pleine, et qui prolonge le scion de la canne. Moins sensible au vent et au courant que le swingtip, il transmet cependant fort bien les touches qui sont d'ailleurs généralement beaucoup plus marquées en eau très
courante qu'en eau close. Un détail important lorsqu'on utilise un quivertip : la canne doit être disposée parallèle à la rive de manière que le scion soit perpendiculaire au fil.

Je vous engage vivement à essayer la pêche au swingtip ou au quivertip : vous serez certainement surpris du résultat surtout quand vous
constaterez qu'on peut parfois parvenir à prendre avec une ligne lestée à 20 g des poissons qui refusaient de mordre sur un hameçon de 24 sur 6% !

Conclusion

J'espère vous avoir informé sinon complètement (qu'il s'agisse de pêche au coup, de mouche, de lancer, on ne peut jamais prétendre «faire le tour de la question » !), au moins suffisamment pour que vous puissiez pratiquer avec succès la pêche « à l'anglaise ».

Je suis certain que vous y prendrez grand plaisir : c'est une technique amusante et efficace. Il vous faudra, bien sûr, passer par une période d'apprentissage, de tâtonnements: on n'apprend pas à bien pratiquer une pêche, quelle qu'elle soit, en deux ou trois jours !

Mais, une fois que vous aurez bien assimilé les principes de base, quand vous aurez maîtrisé le lancer (« souple et précis » !), lorsque vous
cesserez de « perruquer » à tout bout de champ, vous deviendrez, j'en suis sûr, un inconditionnel de cette pêche dont je suis très heureux
qu'elle connaisse un tel essor en France, ce qui prouve qu'il n'y a pas chez nous que des conservateurs invétérés enfermés dans leurs habitudes et incapables d'une évolution sans laquelle nous pécherions encore avec des hameçons taillés dans la pierre !

Fin
Daniel Maury
Le secrets des pêcheurs a l' anglaise
1986
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